Projets GTI de renforcement des capacités

Le Point Focal National belge pour le GTI cherche à renforcer les capacités taxonomiques des chercheurs issus des pays partenaires de la Coopération belge au Développement non seulement en finançant des bourses d’étude de courte durée pour des formations en Belgique (voir ici), mais également en octroyant des bourses aux taxonomistes belges menant des projets de renforcement des capacités dans les pays en développement pour former les étudiants et les scientifiques sur le terrain, en combinaison avec des activités de recherche.

A propos de la bourse GTI pour le renforcement des capacités

Les bourses GTI pour le Renforcement des Capacités soutiennent les projets de recherches taxonomiques de scientifiques belges (voir note) dans les pays en développement éligibles. Les projets doivent se concentrer sur des groupes taxonomiques bien définis jouant un rôle important dans le fonctionnement de l’écosystème et la fourniture de services écosystémiques, afin de soutenir la gestion durable de l’écosystème et les moyens de subsistance durables des communautés locales.

Les activités de recherche doivent toujours être accompagnées d’activités de renforcement des capacités et les deux composantes doivent répondre aux  besoins taxonomiques et/ou de conservation, clairement identifiés, du pays partenaire.

Note: Tous les scientifiques de L’Institut des Sciences Naturelles sont invités à postuler. Les scientifiques du Jardin Botanique de Meise peuvent également postuler, à condition d’avoir activement contribué aux activités du GTI par le passé. Les Taxonomistes issus d’autres instituts de recherche belges peuvent participer en tant qu’experts invités, pas en tant que promoteurs.

Bourses octroyées par le passé

Durant la période 2004-2021, 70 bourses ont été octroyées pour la mise en œuvre de projets de renforcement des capacités dans 16 pays différents.

Critères d'éligibilité

Tous les scientifiques de l‘Institut des Sciences Naturelles sont invités à postuler; la priorité sera donnée aux chercheurs ayant formé des stagiaires issus des pays partenaires au cours des cinq dernières années (2019-2023) via le Programme de bourse d’étude de courte durée du GTI. Les scientifiques du Jardin Botanique de Meise peuvent également postuler, à condition d’avoir activement contribué aux activités GTI par le passé (e.g., formation de stagiaires GTI en Belgique). Les universités belges et/ou autres instituts de recherche belges peuvent participer en tant que co-promoteurs, associés ou experts invités (pas en tant que promoteurs).

Les projets doivent se dérouler dans un (ou plus) des pays suivants:

Bénin* – Burkina Faso* – Burundi* – Cap Vert – Cambodge – Côte d’Ivoire – RD Congo* – Gambie – Ghana – Guinée* – Guinée Bissau – Kenya – Laos – Liberia – Mali* – Maroc* – Mozambique* – Niger* – Nigeria – Territoire Palestinien* – Rwanda* – Sénégal* – Sierra Leone – Tanzanie* – Thaïlande – Togo – Uganda* – Vietnam.

Documents de candidature

Veuillez utiliser le modèle officiel, qui est disponible en anglais et en français, pour compléter votre proposition de projet. Pour les propositions en français, un résumé du projet en anglais est obligatoire.

 Application form Capacity Development Project EN

  Formulaire de candidature projet de Renforcement des Capacités FR

Le formulaire de candidature doit être accompagné de:

(1) Un budget détaillé qui montre comment le budget alloué par CEBioS sera dépensé.

  • La proposition de budget doit être présentée selon le modèle Excel et doit suivre les consignes du vademecum de CEBioS

 Template budget proposal EN

 Modèle proposition de budget FR

  • Le budget maximum octroyé par projet est de € 20,000, répartis comme suit:
    • Un maximum de € 7,000 peut être dépensé pour les “Missions”: billets d’avion pour les pays partenaires, visas, frais médicaux, logement, coûts liés aux autorisations d’exportation (protocole de Nagoya), per diem, etc. du personnel belge et d’autres membres du personnel d’organisation et de soutien;
    • Un maximum de € 13,000 peut être attribué aux “Operations”: petit équipement (de recherche sur le terrain, de laboratoire, salle de conférence), organisation d’activités de recherche & d’activités de renforcement des capacités (transport local, guides, frais de permis/d’entrée, préparations pour des conférences/cérémonies, communication, frais de voyage/logement/per diem des chercheurs et étudiants locaux, etc.), et certaines analyses (e.g., séquençage de l’ADN).
  • Veuillez noter que ce type de bourse ne couvre pas l’infrastructure (bâtiments, voitures, etc.); seule une aide pour du matériel de formation et du petit équipement sera prise en considération
  • Veuillez également noter que les chercheurs belges sont soumis aux règles habituelles de la comptabilité de l’Institut des Sciences Naturelles (et aux procédures de mission)

(2) Une lettre d’appui signée par l’institut partenaire dans le Sud. Cette lettre doit clairement présenter en quoi la collaboration répond aux besoins de l’institut partenaire et en quoi cela va contribuer au renforcement des capacités de son personnel, de ses étudiants.

(3) Une preuve de co-financement du projet (optionnelle). Le co-financement par une organisation belge, locale ou autre est encouragé mais non obligatoire.


Les candidatures complètes doivent être envoyées électroniquement à cbd-gti[at]naturalsciences.be.
CEBioS accusera réception de toutes les candidatures.

Si vous avez la moindre question ou si vous rencontrez des problèmes pour compléter le formulaire de candidature, vous pouvez nous contacter par mail en utilisant l’adresse mentionnée ci-dessus.

Les projets des pays partenaires officiels de la Coopération belge au Développement (indiqués par une astérisque dans la liste ci-dessus) se verront attribuer la priorité, et ce d’autant plus s’ils sont associés à un institut scientifique avec lequel CEBioS a une relation privilégiée (coopération institutionnelle). Ces instituts sont:

  • Université d’Abomey-Calavi (UAC, Bénin);
  • Université de Parakou (Bénin);
  • Institut de Recherches Halieutiques et Océanologiques du Bénin (IRHOB);
  • Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE, Burundi);
  • Centre de Surveillance de la Biodiversité (CSB, RD Congo);
  • Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN, RD Congo) avec mise en place d’activités par des instituts scientifiques Congolais.

En ce qui concerne le contenu du projet, il n’y a pas de limitation quant au(x) groupe(s) taxonomique(s) pouvant être étudié(s). Toutefois, les organismes ciblés doivent jouer un rôle important dans le fonctionnement de l’écosystème et dans la fourniture de services écosystémiques pour que le projet puisse contribuer, sur le moyen ou long terme, à la gestion durable de l’écosystème et aux moyens de subsistance durables des communautés locales afin de soutenir l’atteinte des Objectifs de Développement durable des NU et des objectifs du cadre Mondial pour la Biodiversité de la Convention sur la Diversité Biologique. L’échantillonnage doit respecter les réglementations locales et nationales, et les exportations d’échantillons doivent respecter la législation ABS et le Protocole de Nagoya . La checklist “Build your ABS Strategy” du Protocole de Nagoya HuB fournit des conseils sur le sujet. Le projet devrait mettre en évidence les liens entre la biodiversité, l’eau, l’alimentation, le climat et la santé (nexus).

De plus, les activités de recherche doivent en tout temps être accompagnées de plusieurs jours d’activités de renforcement des capacités – soit dans le pays partenaire lui-même soit en Belgique si approprié – pour améliorer les connaissances taxonomiques et de conservation et/ou les compétences des étudiants/chercheurs locaux (par exemple, une formation en techniques d’échantillonnage de terrain, en identification d’espèce, en gestion de collection, …).

Les pays/instituts partenaires identifient clairement les besoins taxonomiques et/ou de gestion des collection. Tant les composantes de recherche que de renforcement des capacités doivent répondre à ces besoins. Dès lors, une lettre d’appui du/des partenaire(s) local/locaux est requise avec la proposition de projet, indiquant clairement en quoi la collaboration sera bénéfique à l’institut local pour combler des lacunes dans son système taxonomique/de collection et dans les connaissances taxonomiques, les compétences etc. de son personnel/de ses étudiants.

De plus, les projets caractérisés par une approche pluridisciplinaire sont encouragés. Il peuvent, par exemple, compléter des initiatives ou des programmes qui sont déjà opérationnels (même s’il sont menés par d’autres instituts ou financés par d’autres pays/organisations).

Enfin, l’émancipation des femmes et l’égalité des genres sont des éléments clés dans la proposition et l’exécution des projets. CEBioS accordera une attention particulière à cette composante cruciale.

Veuillez noter qu’il n’est possible de postuler que lorsque les appels sont ouverts. Veuillez vérifier la page des Appels Ouverts afin de rester à jour quant aux appels actifs. La sélection des projets ne sera communiquée que lorsque le financement de CEBioS est assuré pour la phase 2024-2029.

 

Rapport

Les rapports narratif et financier du projet doivent être soumis à la comptabilité de CEBioS (vpinton[at]naturalsciences.be) et au GTI-PFN  (cbd-gti[at]naturalsciences.be) au plus tard deux mois après la dernière mission du projet.

Pour le rapport narratif, veuillez utiliser le modèle officiel. Si des changements ont été faits par rapport aux activités initialement prévues, le(s) (co-)promoteur(s) du projet doi(ven)t en expliquer la raison.

Le rapport financier doit être soumis au moyen du modèle Excel fourni et doit être accompagné de tous les documents l’appuyant (copies des factures, etc.).

Les modèles des rapports narratif et financier seront fournis aux promoteurs des projets sélectionnés au lancement des projets.

Il est demandé aux (co-)promoteurs du projet de fournir à CEBioS tous les outputs (articles, résumés, communications de presse, affiches, liens vers les séquences vidéo, …) et photos résultant des activités du projet, que CEBioS utilisera pour des programmes de sensibilisation. Ces outputs et photos devront également être accessibles via le site Internet CHM du pays partenaire. Il est également demandé aux promoteurs et co-promoteurs de mentionner, dès que possible, le soutien financier de la Coopération belge au Développement, mis à disposition dans le cadre du GTI belge sous le programme CEBioS, dans leurs communications et publications.

Contact

Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à contacter:

Ir. Anne-Julie Rochette et Pierre Huybrechts

Capacités pour la Biodiversité et le Développement Durable (CEBioS)

Institut des Sciences Naturelles, Rue Vautier 29, 1000 Bruxelles, Belgique

Tel: + 32 (0)2 627 44 56

Mail: cbd‑gti[at]naturalsciences.be