Craterispermum compte environ 35 taxons dont la moitié reste non décrite de nos jours. Il est strictement tropical, endémique en Afrique, à Madagascar et aux Seychelles. Le genre est mal connu : il n’existe aucun traitement taxonomique prenant en compte toute l’aire de distribution. En l’état actuel des connaissances, il est très difficile d’identifier au niveau spécifique le matériel d’herbier existant (près de 3 000 spécimens) ou de dire avec certitude combien d’espèces compte ce genre. L’étude du genre Craterispermum est donc urgente et demande une révision complète. En effet, sous les mêmes noms spécifiques, on a signalé dans diverses régions, des plantes indiscutablement différentes.

La révision du genre fera l’objet de la première partie de la dissertation doctorale de M. Taedoumg. D’autres aspects à étudier ultérieurement sont:

• Position taxonomique du genre Craterispermum au sein de la famille des Rubiaceae ;
• Relations phylogénétiques entre les espèces du genre, délimitation taxonomique du complexe Craterispermum schweinfurthii – Craterispermum cerinanthum, résolution d’énigmes taxonomiques existant dans le genre ;
• L’hyper-accumulation d’aluminium dans feuilles et tiges de toutes les espèces du genre; phénomène peu courant dans les Rubiaceae.

Un séjour au Jardin Botanique National de Belgique permettra de renforcer M. Taedoumg’s capacités en techniques de taxonomie moderne, ceci dans le but de réaliser une étude approfondie de la diversité du genre Craterispermum.

Mr. Taedoumg successfully defended his doctoral thesis in 2014, at the University of Yaoundé I, Cameroon: “Etude biosystématique du genre Craterispermum Benth. en Afrique continentale”.