Sensibilisation et partage d’informations sur l’impact du charançon de la patate douce sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest: cas du Ghana
Project details
2016
Akatsi et Wa West, les universités du Ghana et de Cape Coast
Animalia – Arthropoda – Insecta – Coleoptera – Brentidae – Cylas
Mr. Agbessenou received a training in taxonomy from Dr. Wouter Dekoninck at RBINS in 2015, 2016 and 2018
La patate douce connait une nouvelle dynamique en Afrique sub-saharienne. Au cours de ces dernières années, son rôle dans la nutrition et la sécurité alimentaire dans les pays ouest africains a significativement évolué. Au-delà de son aptitude à fournir une qualité nutritionnelle aux populations, elle contribue également à réduire la pauvreté des personnes vivant dans les zones rurales et qui sont impliquées dans les chaines de valeur de la patate douce. L’un des problèmes qui freine la promotion de la culture est la forte pression exercée par le charançon de la patate douce (Cylas spp.) qui cause d’énormes dégâts aussi bien au champ qu’à la conservation.
La diffusion des résultats est un impératif dans le processus de la recherche agricole. Ce projet a pour but de partager les informations sur les espèces de charançon présentes, de sensibiliser les populations sur leur importance économique à travers les dégâts causés par ce ravageur, et de proposer des méthodes de gestion du ravageur qui favorisent la préservation de la biodiversité. Au cours de la diffusion des résultats, différents outils de sensibilisation seront utilisés tels que:
(i) une conférence débat aux universités du Ghana et de Cape Coast,
(ii) une séance sensibilisation des agriculteurs dans deux localités,
(iii) la conception de posters et leur distribution aux populations locales.
Objectif principal :
Ce projet vise d’une façon générale à partager les informations sur l’impact du charançon de la patate douce sur la sécurité alimentaire par les dégâts qu’il cause.
Objectifs spécifiques :
Plus spécifiquement, ce projet a pour but de :
Note : un projet de sensibilisation similaire a été entrepris au Togo en 2018.